Un ancien employé de Goldman Sachs International, Ian Dodd, qui a été responsable mondial du recrutement de 2018 à 2021, a intenté une action en justice d’un million de livres sterling à Londres, accusant la célèbre banque d’investissement de favoriser une «culture d’intimidation». Les allégations de Dodd dressent le portrait d’un lieu de travail où les employés «sanglotaient pendant les réunions» et éprouvaient une détresse émotionnelle importante.
Le procès de Dodd indique que cet environnement de travail « dysfonctionnel » était un facteur majeur dans son propre déclin mental. Il allègue qu’à peine un an après son entrée en fonction chez Goldman Sachs, les pressions extrêmes du travail ont eu des conséquences néfastes sur sa santé. Les rapports du Financial Times soulignent les affirmations de Dodd, suggérant que les explosions émotionnelles n’étaient pas rares parmi les employés du bureau de Londres.
Ajoutant à ces préoccupations, Dodd, qui a démissionné en 2021, souligne dans son dossier juridique que la banque exigeait systématiquement que les employés travaillent des heures prolongées. Un rapport de Fortune cite le récit de Dodd selon lequel des commentaires troublants tels que recevoir une «gifle» ou un «coup de poing» étaient souvent lancés dans le bureau. Il a même affirmé avoir entendu des phrases telles que «prenez cela comme votre premier coup de poing au visage» à l’adresse de collègues.
Goldman Sachs a réfuté les affirmations de Dodd. Selon le Financial Times, la banque a reconnu des difficultés occasionnelles parmi les employés, citant une myriade de raisons potentielles, à la fois professionnelles et personnelles. Cependant, ils ont fermement nié ces cas comme étant fréquents ou typiques. La position officielle de la banque, comme indiqué dans les documents judiciaires, rejette la notion de «culture de division» ou de conflits internes.
Pour défendre sa culture du travail, Goldman Sachs a contesté plusieurs affirmations de Dodd. Ils ont spécifiquement réfuté l’affirmation selon laquelle les employés manifestaient régulièrement une détresse émotionnelle lors des réunions. La banque a en outre insinué que toute pression de travail excessive subie par Dodd aurait pu être auto-imposée, affirmant qu’il n’avait jamais été obligé de travailler au-delà des heures normales.