Plus de 1 500 dirigeants issus d’entreprises technologiques, de grandes industries, des secteurs de la finance et de l’énergie, du gouvernement et de la société civile se réunissent à Abu Dhabi à l’occasion d’UAE Climate Tech.
UAE Climate Tech fournit une plateforme pour faciliter la transformation, la décarbonisation et la pérennisation des économies.
Le pouvoir de la technologie transformera un défi majeur de la planète en l’une des plus grandes possibilités de développement socioéconomique durable.
Seul un changement de trajectoire majeur permettra de maintenir le progrès économique, tout en réduisant considérablement les émissions et en atteignant les objectifs de l’Accord de Paris.
Nous devons traduire ce dont nous convenons dans les salles de négociation de la COP en actions concrètes prises dans le monde réel.
Nous avons besoin de solutions révolutionnaires et la technologie est l’outil le plus important dont nous disposons sur ce plan-là.
Malgré les possibilités qui se présentent à nous, la fragmentation du paysage actuel ne fait que nous ralentir. Il nous manque un écosystème holistique et unifiant qui réunit les acteurs clés et rassemble le tout en un seul et même endroit.
Si les bonnes politiques stimulent les bons investissements, les technologies climatiques pourraient au moins doubler leur contribution à la croissance mondiale, tout en éliminant jusqu’à 25 milliards de tonnes d’émissions de carbone par an.
En tirant parti des technologies climatiques, nous pouvons bâtir un nouveau modèle de développement économique qui vise à mettre fin aux émissions et à revigorer la croissance économique.
Le Dr Al Jaber réitère son appel à tripler la capacité mondiale d’énergie renouvelable pour la porter à 11 000 GW à l’horizon 2030, ainsi qu’à la doubler à nouveau d’ici 2040.
Les énergies renouvelables à elles seules ne peuvent pas résoudre la situation. Il existe 5 000 cimenteries, aciéries et alumineries dans le monde ; celles-ci représentent plus de 30 pour cent des émissions mondiales et aucune d’entre elles ne peut fonctionner en n’utilisant que des énergies renouvelables.
L’hydrogène doit être mis à l’échelle et commercialisé de telle manière qu’il ait un impact réel sur le système énergétique.
Le dernier rapport du GIEC indique clairement que le déploiement de technologies de captage du carbone dans les industries à émissions lourdes est un facteur déterminant dans la course vers la carboneutralité.
Nous devons continuer à réaliser des percées en matière de stockage sur batterie, à développer le nucléaire et à investir dans de nouvelles énergies telles que la fusion.
Il faut appliquer énergiquement les dernières technologies de plateforme, telles que l’IA, la robotique et la blockchain, afin d’accroître l’efficacité des énergies que nous utilisons aujourd’hui dans tous les secteurs.
Les entreprises de technologie doivent se concentrer sur les systèmes alimentaires et l’agriculture, qui représentent plus d’un tiers des émissions mondiales et constituent ainsi la principale source de gaz à effet de serre.
Le Dr Al Jaber appelle une nouvelle fois l’industrie pétrolière et gazière à réduire à zéro ses émissions de méthane d’ici 2030 et à s’aligner sur des plans complets visant à atteindre la carboneutralité d’ici 2050.
Nous avons besoin d’éliminer progressivement les émissions dans tous les secteurs, y compris les transports, l’agriculture, l’industrie lourde et, bien sûr, les combustibles fossiles, tout en investissant dans les technologies permettant de mettre à l’échelle toutes les solutions alternatives viables neutres en carbone.
La relation entre les producteurs et les consommateurs doit être repensée.
Au lieu d’être uniquement basée sur l’offre et la demande, cette relation doit se concentrer sur la co-création de l’avenir.
Tout en adoptant de nouvelles technologies, nous devons nous assurer que les pays du Sud ne sont pas laissés pour compte. La technologie est essentielle pour aider les collectivités les plus vulnérables à développer leurs capacités et amorcer une transition rapide vers un modèle de développement économique à faibles émissions de carbone.
Alors que l’Accord de Paris a réuni les gouvernements autour des mesures que le monde doit prendre pour relever le défi climatique, la COP 28 se concentrera sur la manière dont ces mesures peuvent être mises en œuvre.
La COP 28 sera une conférence pour TOUS qui mettra l’accent sur l’action pratique, les résultats pragmatiques, les solutions et l’impact.
Abandonnons la pensée cloisonnée et construisons un partenariat créatif intégré.
Cessons de faire porter à d’autres nos responsabilités et efforçons-nous d’établir des actions et des cibles qui ouvrent la voie à un avenir meilleur.
Ensemble, bâtissons une voie à faibles émissions de carbone vers un avenir à forte croissance, car une approche collaborative est la seule façon d’y parvenir.
ABU DHABI, Émirats arabes unis, 12 mai 2023 /PRNewswire/ — Son Excellence le Dr Sultan Al Jaber, ministre de l’Industrie et des Technologies avancées et gouverneur des Émirats arabes unis et président désigné de la COP28, a appelé aujourd’hui à une action climatique collective de la part des dirigeants mondiaux en vue de transformer, décarboniser et pérenniser les économies.
Dans un discours adressé à plus de mille cinq cents décideurs mondiaux, innovateurs et chefs de file de l’industrie lors de la conférence UAE CLIMATE TECH tenue à Abu Dhabi, le Dr Al Jaber a appelé à accélérer le développement et le déploiement de solutions technologiques afin de décarboniser les économies et réduire les émissions de 43 % au moins d’ici 2030, des propos en accord avec le rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC).
Dans ses remarques, il a souligné le besoin urgent non seulement d’amorcer une transition énergétique responsable et pragmatique axée sur l’élimination graduelle des émissions de combustibles fossiles, mais aussi de développer progressivement toutes les solutions alternatives viables neutres en carbone, tout en veillant à ce que les pays du Sud ne soient pas laissés pour compte.
« La science nous dit déjà que nous sommes sur la bonne voie. Le dernier rapport du GIEC a confirmé que le monde doit réduire ses émissions de 43 % d’ici 2030 si nous voulons vraiment atteindre notre objectif de limiter la hausse des températures à 1,5 °C. En même temps, nous savons que la demande mondiale d’énergie continuera d’augmenter, étant donné qu’un demi-milliard de personnes naîtront d’ici 2030. »
« Seul un changement de trajectoire majeur permettra de maintenir le progrès économique tout en réduisant considérablement les émissions. Nous devons traduire ce dont nous convenons dans les salles de négociation de la COP en actions concrètes destinées au monde réel. Au lieu d’augmenter les émissions, il nous faut trouver un moyen de les limiter. Nous avons besoin de solutions révolutionnaires, et la source la plus critique de ces solutions est la technologie. »
En outre, le Dr Al Jaber a fait remarquer que les investissements dans les technologies propres ont franchi pour la première fois la barre des 1 billion de dollars en 2022, tout en conservant une marge de croissance importante.
« Je crois que cette transformation représente la plus grande occasion de développement humain et économique depuis la première révolution industrielle, et je sais que nous allons dans la bonne direction. »
« Si les bonnes politiques stimulent les bons investissements, les technologies climatiques pourraient au moins doubler leur contribution à la croissance mondiale, tout en éliminant jusqu’à 25 milliards de tonnes d’émissions de carbone par an. En tirant parti des technologies climatiques, nous pouvons bâtir un nouveau modèle de développement économique qui vise à mettre fin aux émissions et à revigorer la croissance économique. »
Malgré l’avancée des énergies renouvelables, celles-ci ne pourront à elles seules éliminer la majorité des émissions, en particulier celles des industries fortement émettrices. Il existe aujourd’hui plus de 5 000 cimenteries, aciéries et alumineries dans le monde, lesquelles représentent collectivement près de 30 % des émissions mondiales, et aucune d’entre elles ne peut fonctionner en n’utilisant que l’énergie éolienne ou solaire, a souligné le Dr Al Jaber.
Il a également souligné le rôle crucial de l’hydrogène et du captage du carbone dans l’amorce d’une transition énergétique responsable et pragmatique.
« C’est dans ce domaine que des solutions comme l’hydrogène ont un rôle à jouer. Toutefois, celles-ci doivent être mises à l’échelle et commercialisées pour avoir un impact réel sur le système énergétique. Si nous voulons vraiment réduire les émissions industrielles, nous devons nous intéresser sérieusement aux technologies de captage du carbone. Dans tout scénario réaliste menant à la carboneutralité, la technologie de captage du carbone à un rôle à jouer. Sans cette technologie, cet objectif n’est pas réaliste. »
Le Dr Al Jaber a également insisté sur l’importance de poursuivre les investissements dans l’énergie nucléaire et de promouvoir les percées en matière de stockage sur batterie, avant de souligner qu’il est essentiel pour les secteurs agricoles et technologiques de coopérer pour réduire les émissions mondiales.
« Il ne faut pas oublier qu’en dehors des industries fortement émettrices, les systèmes alimentaires et l’agriculture sont la principale source de gaz à effet de serre, représentant plus du tiers des émissions mondiales. Il est impératif que les entreprises de technologie se penchent réellement sur cette question. Les Émirats arabes unis sont un leader émergent dans les domaines de l’agrotechnologie, de l’agriculture verticale et de l’utilisation de technologies numériques pour réduire la consommation d’énergie et d’eau, tout en augmentant le rendement des cultures dans des environnements difficiles. »
« Conjointement avec les États-Unis, les Émirats arabes unis ont lancé l’AIM for Climate, une coalition de 50 pays visant à maximiser l’utilisation de technologies commerciales afin de réduire les émissions et d’accroître les réserves d’aliments nutritifs dans le monde. »
Le Dr Al Jaber a appelé une nouvelle fois l’industrie pétrolière et gazière à réduire à zéro ses émissions de méthane d’ici 2030 et à s’aligner sur des plans complets visant à atteindre la carboneutralité d’ici 2050.
« Bien que le monde continue d’utiliser des hydrocarbures, nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour réduire, voire éliminer, l’intensité en carbone de cette énergie. C’est pourquoi j’ai demandé à l’industrie pétrolière et gazière de réduire ses émissions de méthane à zéro d’ici 2030 et de s’aligner sur des plans complets visant à atteindre la carboneutralité d’ici 2050. L’objectif est clair pour cette industrie et tous les autres secteurs. Nous devons éliminer progressivement les émissions dans tous les secteurs, y compris les transports, l’agriculture, l’industrie lourde et, bien sûr, les combustibles fossiles, tout en investissant dans les technologies permettant de mettre à l’échelle toutes les solutions alternatives viables neutres en carbone. »
Pour nous rapprocher plus rapidement de ce but, il est impératif de repenser la relation entre les producteurs et les consommateurs. Au lieu d’être uniquement basée sur l’offre et la demande, cette relation doit se concentrer sur la co-création de l’avenir. Il faut établir un partenariat actif entre les plus grands producteurs d’énergie et consommateurs industriels, les principales entreprises technologiques, la communauté financière, le gouvernement et la société civile. Il s’agit d’un effort global qui nous demande de travailler ensemble en vue de réaliser une transition énergétique accélérée, pragmatique, pratique et équitable qui ne laisse personne pour compte. »
Le Dr Al Jaber a fait remarquer que pour maximiser l’adoption des technologies dans les pays du Sud, les secteurs public, multilatéral et privé doivent stimuler le financement climatique en améliorant la disponibilité, l’accessibilité et l’abordabilité des capitaux dans les pays qui en ont le plus besoin.
« À mesure que nous adoptons de nouvelles technologies, il est essentiel de s’assurer que les pays du Sud ne sont pas laissés pour compte. L’an dernier, les économies en développement n’ont reçu que 20 % des investissements dans les technologies propres. Ces économies représentent 70 % de la population mondiale, soit plus de 5 milliards de personnes. La technologie est essentielle pour aider les collectivités les plus vulnérables à développer leurs capacités et amorcer une transition rapide vers un modèle de développement économique à faibles émissions de carbone. »
Pour conclure, le Dr Al Jaber a souligné l’urgence de la situation et la taille des enjeux auxquels fait face la planète. « Alors que l’historique Accord de Paris a réuni les gouvernements autour des mesures qui doivent être prises pour relever le défi climatique, la COP 28 se concentrera sur la manière dont elles seront mises en œuvre », a déclaré le Dr Al Jaber.
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Notes aux rédacteurs
COP28 aux Émirats arabes unis :
- La COP28 aux EAU aura lieu à Expo City Dubai du 30 novembre au 12 décembre 2023. La conférence devrait réunir plus de 70 000 participants, y compris des chefs d’État, des représentants de gouvernements, des dirigeants de l’industrie internationale, des représentants du secteur privé, des universitaires, des experts, des jeunes et des acteurs non étatiques.
- Comme l’exige l’Accord de Paris sur le climat, la COP28 aux EAU présentera le tout premier bilan mondial – une évaluation complète des progrès réalisés par rapport aux objectifs climatiques.
- Les EAU dirigeront un processus permettant à toutes les parties de s’entendre sur une feuille de route claire pour accélérer les progrès vers une transition énergétique mondiale pragmatique et une approche visant à ne laisser personne de côté pour une action climatique inclusive.
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