Pour la troisième année consécutive, Londres a été désignée ville la plus congestionnée d’Europe, selon le dernier rapport d’ Inrix, un fournisseur mondial de données sur le trafic. En 2023, les automobilistes londoniens ont passé en moyenne 99 heures dans les embouteillages, contre 97 heures l’année précédente. Ce niveau de congestion place Londres devant toutes les autres villes européennes et la classe juste derrière New York et Mexico au niveau international, l’étude excluant les données de la Chine et de l’Inde.
En comparaison avec les niveaux de trafic d’avant la pandémie, Londres a connu une augmentation de 3 % des embouteillages, ce qui indique un retour plus lent à la « nouvelle normalité » des déplacements dans la région. Selon Bob Pishue, analyste des transports et auteur de l’étude, la reprise du trafic suggère que, malgré les défis, on assiste à un retour aux niveaux d’activité d’avant la pandémie, en particulier dans les grandes villes. Cependant, le recul de Londres à la troisième place du classement mondial laisse entrevoir un ajustement plus important de la mobilité urbaine et de l’activité économique ailleurs.
Le rapport met également en lumière l’impact plus large des embouteillages au Royaume-Uni. En 2023, le conducteur moyen a perdu 61 heures à cause des embouteillages, ce qui lui a coûté environ 558 £. Cela représente une augmentation par rapport aux 57 heures signalées l’année précédente. Après Londres, les zones les plus encombrées du Royaume-Uni ont été identifiées comme étant Birmingham, Bristol, Leeds et Wigan. Ces statistiques soulignent le coût économique des embouteillages, soulignant la nécessité d’une gestion efficace du trafic et d’une planification urbaine pour améliorer la vitalité économique et réduire le temps perdu sur les routes.