Le domaine des vols spatiaux commerciaux regorge de défis scientifiques et éthiques. Dans le dernier épisode du podcast Physics World Weekly, l’éthicien biomédical Vasiliki Rahimzadeh du Baylor College of Medicine souligne la nécessité de directives éthiques strictes dans l’espace humain. recherche. Elle affirme l’importance que les participants soient pleinement conscients des risques inhérents à ces missions.
Dans une étude révolutionnaire menée par Florida State University et Wake Forest University, des chercheurs ont mis au jour un risque surprenant pour la santé sexuelle des hommes lors de voyages dans l’espace lointain. En utilisant des modèles de rats, l’équipe a reproduit les conditions de flux de rayons cosmiques semblables à celles des missions sur la Lune ou sur Mars, au-delà du champ magnétique protecteur de la Terre. L’analyse post-exposition a révélé un stress oxydatif dans les tissus des rats.
Notamment, chez les spécimens masculins, ce stress a entravé le flux sanguin vers le tissu érectile du pénis, ce qui indique un risque potentiel de dysfonction érectile pour les astronautes exposés à des conditions cosmiques similaires. De plus, l’étude suggère que l’apesanteur pourrait exacerber ce risque, quoique dans une moindre mesure. Cette dysfonction érectile n’est pas seulement un problème spatial. Les chercheurs prévoient sa persistance même après le retour des astronautes sur Terre.
Cependant, ils proposent que les médicaments antioxydants pourraient atténuer ces effets. Les résultats détaillés de cette étude, dirigée par Justin La Favor, sont documentés dans le FASEB Journal, avec des informations complémentaires disponibles dans un article connexe de Ian Sample dans The Guardian. Avec l’arrivée de l’hiver dans l’hémisphère nord, les dégâts dus au gel deviennent une préoccupation majeure. Comme l’explique Katherine Wright de Physics Magazine, le processus est plus complexe que la compréhension conventionnelle de l’expansion de l’eau lors de la congélation. Contrairement à la croyance populaire, même les liquides qui se contractent lorsqu’ils sont gelés peuvent causer des dommages dus au gel.
Le nœud des dommages causés par le gel réside dans la manière dont le liquide gelé dans les matériaux poreux peut attirer davantage de liquide, entraînant un gonflement. Les recherches menées par le spécialiste des glaces Robert Style à l’Ecole polytechnique fédérale mettent en lumière ce phénomène. Les expériences de l’équipe impliquaient une structure poreuse créée à partir de silicone prise en sandwich entre des lames de verre. Les molécules fluorescentes présentes dans le silicone ont permis de visualiser le processus de gonflement et les canaux liquides dans la glace responsables de cette absorption.