Le plan « d’accélération de la croissance » du Brésil, connu sous le nom de PAC, a été réintroduit, avec des investissements projetés de 1,7 billion de reais (347,5 milliards de dollars). Cette nouvelle initiative vise à tirer parti d’un vaste cadre de partenariat public-privé. Parallèlement, le gouvernement vise à conduire une transition écologique, renforçant les références vertes du pays, comme indiqué dans un communiqué officiel partagé avec Reuters.
Issu du mandat du président Luiz Inacio Lula da Silva en 2007, l’objectif principal du PAC était de stimuler les investissements dans divers secteurs, notamment l’énergie, la logistique, les infrastructures urbaines et sociales. Le plan a reçu une nouvelle expansion sous le successeur de Lula, Dilma Rousseff. Cependant, ses itérations précédentes n’ont pas donné lieu à des avancées significatives en matière d’infrastructure, selon la couverture de Reuters.
Le gouvernement actuel envisage un PAC qui s’appuie fortement sur la synergie entre les secteurs public et privé. Les prévisions suggèrent un décaissement impressionnant de 1,3 billion de reais d’ici 2026. Lors du dévoilement à Rio de Janeiro, le chef d’état-major de Lula, Rui Costa, a affirmé que cette version du PAC amplifierait les partenariats public-privé (PPP). Il a également souligné l’accent mis sur la « responsabilité fiscale et environnementale » tout en répondant aux nécessités sociétales. Costa a souligné: « Le récit selon lequel la responsabilité sociale équivaut à l’irresponsabilité budgétaire doit être rejeté. »
Une ventilation détaillée révèle que le gouvernement fédéral prévoit de canaliser 371 milliards de reais, soit 22 % du budget total. Des géants soutenus par l’État comme Petrobras (PETR4.SA) devraient apporter 343 milliards de reais. Parallèlement, la contribution du secteur privé est estimée à 612 milliards de reais. Le gouvernement, cependant, reste discret sur les implications budgétaires du plan et le calendrier précis d’exécution.
Bien que le plan englobe plusieurs projets dans le secteur pétrolier et gazier, y compris des entreprises dirigées par Petrobras et des investissements dans des champs pétrolifères offshore pré-salifères, l’initiative verte reste sous les projecteurs. Cet engagement pour l’environnement se manifeste dans le « plan de transition écologique » annoncé, comme l’a souligné Reuters. Soutenant cela, le ministre des Finances, Fernando Haddad, a élaboré sur la création d’un marché structuré des crédits carbone, l’émission d’obligations souveraines durables et la refonte d’un fonds climatique pour réduire les émissions.