Les États-Unis ont franchi une nouvelle étape budgétaire, avec une dette nationale dépassant les 34 000 milliards de dollars, comme l’a rapporté le Département du Trésor. Cette évolution intervient dans un contexte de débats en cours sur les dépenses publiques et la hausse des taux d’intérêt, encore compliqués par la récente baisse des recettes fiscales et les niveaux élevés de dépenses post-Covid. L’augmentation rapide de la dette, d’environ 31 400 milliards de dollars au début de l’année précédente, a alimenté les opinions divisées parmi les économistes quant à son impact potentiel sur la santé budgétaire du pays.
Malgré ces chiffres stupéfiants, certains experts affirment que la forte croissance de l’économie américaine diminue l’importance relative de cette augmentation de la dette. Ils postulent que l’expansion économique actuelle permet une capacité d’endettement plus élevée sans faire basculer le pays dans une crise financière. Cette perspective contraste fortement avec les préoccupations exprimées par d’autres, qui mettent en garde contre le caractère insoutenable d’une telle croissance de la dette, en particulier en période de prospérité économique.
Alors que le Congrès se réunit à nouveau, la menace imminente de fermetures partielles du gouvernement se profile, stimulée par l’expiration des lois fédérales sur les dépenses. Cette situation présente un défi supplémentaire pour les législateurs, qui doivent gérer les politiques budgétaires au milieu de désaccords partisans sur les stratégies fiscales et de dépenses. L’administration Biden attribue le déficit croissant aux réductions d’impôts adoptées sous la direction républicaine, une affirmation contredite par les critiques du Parti républicain à l’égard des initiatives de dépenses démocrates.
Cette impasse politique souligne la complexité de la gestion de la dette nationale, qui pourrait devenir une question centrale dans les débats à venir, en particulier en ce qui concerne les dispositions de réduction d’impôts du Parti républicain de 2017 qui expireront en 2025. La récente escalade de la dette fédérale signale un tournant critique pour la politique budgétaire américaine. , exigeant une approche équilibrée qui tienne compte de la force économique du pays tout en abordant les implications à long terme de l’accumulation continue de la dette.